Nouveau lieu, pour ce repas « parisien » très légèrement décentré. L’obligation de sortir du quartier geek n’a pas affecté l’affluence, renforcée par deux forts contingents d’amis venus de l’étranger dès la veille pour participer à la soirée Objective Thune.

Ce sont donc 43 convives, venus du centre de Paris mais aussi de Bruxelles, Liège, Neuchâtel, La Valette, Rennes, Bordeaux, Lille, Lyon et Toulouse qui se sont retrouvés au Bosquet, agréable guinguette du Parc Floral.

La météo, après deux jours de pluie, s’est montrée souriante et l’apéro a pu être pris dehors, fort longuement (une caractéristique des repas parisiens) avant de passer à table.

Les conversations, commencées dès midi, ont duré au-delà de 16 heures, soulignant la réelle utilité de ce moment spécial qu’est un « Repas du Coin ». Elles ont porté sur d’innombrables sujets, depuis les usuels small talks (toujours en français, le repas!) jusqu’aux sujets du jour. On a parlé notamment du nouveau bull market ou de la bulle qui vient (Bitcoin prenant d’ailleurs 6% durant le Repas et Tezos près du double), des stratégies à adopter dans ce contexte, et plus sérieusement de la nature de Bitcoin, valeur refuge et / ou valeur intrinsèque. Mais aussi des progrès de la recherche française dans de nombreux domaines (et aussi un peu de Dune, de Starchain ou de TheGarage), des limites du PoS (toujours pointées par des mathématiciens) de nouveaux types de wallets, de lending avec des crypto en collatéral, de l’intégrité numérique – sujet qui commence à s’imposer (du moins en Suisse) – ou de la bonne façon de poser les questions sur Bitcoin à l’occasion du sondage que le Cercle du Coin entend mener avec le concours du CSA. On a enfin parlé de la Cour des Comptes, de la Banque de France  et de son Lab, de la tentative de stablecoin initiée en décembre chez Bpifrance.

Karl et Adli, deux « fondateurs » du Repas

Philippe Ratte et Jacques Favier, les deux co-auteurs, et leur éditeur Lionel Jeannerat ont dû répondre à de nombreuses questions sur le livre sur  Bitcoin et Tintin publié la veille.

Au-delà des questions techniques tournant autour du trésor des sirènes dont l’adresse est désormais connue (voir en page 26) mais dont l’emplacement des clés reste encore mystérieuse, Lionel a pu exposer son concept de bijou numérique prolongement de l’idée largement admise aujourd’hui d’or numérique.

Le fond du sujet, le parallélisme entre les mondes que tout sépare (celui d’Hergé et de Satoshi) a également soulevé plusieurs questions. Et une idée s’est fait jour, à laquelle le premier n’aurait sans doute pas pensé : l’exaspérante volonté de la Fondation Moulinsart de contrôler la moindre utilisation de son héritage finit par susciter chez les fans de Tintin une volonté de concurrence sauvage et une prise de libertés qui n’est pas sans rapport avec l’attitude des cryptos face aux banques centrales !

Lionel et Laurent, autour de Tintin