Premier repas de l’année, à Paris selon la tradition, et avec un « Thirsty Mad Cat » plein. 42 convives très largement parisiens, mais aussi neuchâtelois, bruxellois ou luxembourgeois (tous arrivés avec un peu de retard, leurs trains respectifs ralentis par trois flocons de neige) et bien sûr d’autres encore venus des régions de Rennes, Toulouse ou Strasbourg.On a bien sûr tiré le bilan (fort modeste) des avancées juridiques et fiscales en France au cours d’une année 2018 décidemment peu faste. Les « gilets jaunes »  ont occupé plusieurs conversations, autour du petit sondage publié la veille par Bitcoin.fr, mais surtout des appréciations très diverses sur la convergence ou la similarité du mouvement crypto et de ce mouvement social beaucoup plus large. Abordés également, la question de l’anonymat (des échanges sur les réseaux sociaux comme des transactions), l’importance de l’horizontalité dans les relations, la recherche d’un ordre sans autorité. Sans compter la fresque de Pascal Boyart dont le secret a été élucidé brillamment par un habitué de ces repas!

Autre exploit salué, non sans joie : celui des convives suisses qui avaient placé un ATM offrant aussi du Monero à Davos même. On peut aussi désormais acheter des bitcoins au tabac, tandis que, de manière plus significative, Binance vient de s’implanter à quelques encablures de l’Hexagone…

Mais on a également beaucoup parlé technique : développement croissant du Lightning Network, avec de multiples expériences en cours, lancement de Grin, une implémentation de MimbleWimble aussi.

Les conversations se sont poursuivie de façon pratiquement ininterrompues, notamment pour ceux des convives qui, assez nombreux, devaient se retrouver ensuite dans l’après midi pour l’Assemblée Générale du Cercle du Coin.