Le 36ème repas du Coin, le 16ème organisé à Paris, a représenté véritable une étape : celle du millième couvert servi depuis mars 2015. Ce fut, à l’issue de la réunion trimestrielle du Cercle du Coin un repas tout à fait exceptionnel, pour les 16 convives qui n’y avaient jamais participé mais aussi pour les 33 autres, dont quelques « piliers » qui n’avaient jamais vu cela :

  • Une affluence record (les convives étaient 22 en mars 2015, et encore 36 aux deux derniers repas parisiens) avec une participation manifestent dé-corrélée des variations des cours !
  • Un repas organisé pour la première fois le soir, et pour la seconde fois sur l’eau. Certes la Seine n’est pas le lac de Neuchâtel et le bateau est resté à quai. Mais on est en France, et en France, soit dit sans malice, les bitcoineurs font ce qu’ils peuvent…

  • Un convive venu du bout du monde et représentant « Tahiti Blockchain », pour rappeler que si les monnaies cryptos sont peut-être anonymes,
    elles suscitent vraiment des rencontres partout, et à la taille de la planète !
  • Une aide généreuse de la société  Just Mining, membre du Cercle du Coin, qui avait pris en charge l’apéritif et les surcoûts de
    cette soirée par rapport au format habituel du Repas.
  • Un record jamais atteint, aussi,  avec 20% de présence féminine. « Mamie Crypto », qui assistait au repas, a fait poser quelques bitcoineurs et un invité de marque avec ses célèbres T shirts « Satoshi is a female ».
  • Autre grande première : l’organisation d’une table d’enfants dans un Repas du Coin. La gendarmerie, représentée dignement parmi les convives, a accepté de considérer cela  non comme une incitation de mineur à la débauche monétaire mais plutôt comme une aide aux jeunes parents…

 

Avec quelques solides anarchistes ou libertaires, et le public habituel de développeurs, juristes, comptables, universitaires ou startupers, le Repas accueillait aussi plusieurs représentants des institutions de notre pays et des grands corps de l’Etat. Pour la seconde fois, il recevait un membre de la représentation nationale, mais aussi des autorités diverses ayant contribué à la véritable rafale de rapports sur la blockchain, que ce soit celui de France-Stratégie ou le rapport Landau. C’est peu dire que tous les convives ici présents n’étaient pas, a priori d’accord sur tout.

Les conversations ont donc largement porté sur les différents rapports, perçus comme verres à demi pleins ou à demi-vide, sur les évolutions parfois mystérieuses des pouvoirs publics et leurs ambitions souvent jugées incompatibles. Plusieurs difficultés rencontrées par les uns et les autres ont ainsi pu être exposées avec l’espoir de voir « remonter » le message.