C’est à Genève, en novembre 2015, au cours du 8ème Repas du Coin qu’avaient été signés par les 7 membres fondateurs les statuts du Cercle du Coin.

Pourtant le Repas, cédant aux réelles tentations de Neuchâtel, ne s’était pas tenu dans la cité de Calvin depuis lors !

Il était grand temps d’y revenir, ce qu’ont fait 33 convives du lieu, mais aussi de Lausanne, Neuchâtel, Orbe, Zurich, Chambéry, Annecy, Bordeaux et Paris.

 

A quelques dizaines de mètres d’un BTM de l’honorable société Bity, dans la petite salle au fond de l’Auberge de Savièse tout le monde a sacrifié à la viande séchée et à la fondue, au fendant et à la bière locale.Tout le monde, non : en bonne communauté inclusive une formule est toujours prévue pour nos amis non-carnivores. Aujourd’hui, mieux vaut prévenir ! 

Mais on a aussi abordé bien des sujets : les stablecoins, toujours, les conséquences possibles des spasmes de la SEC, tant en Amérique, dans l’Union Européenne ou en Confédération, tout ceci renvoyant d’ailleurs les autorités de ce côté-ci de l’Océan à une certaine insignifiance.

De nombreux échanges ont porté sur les Ordinals (chance pour les mineurs ou risque inconsidéré pour la sécurité de la blockchain?) au risque de gentilles polémiques qui ne sont pas sans évoquer (pour les O.G.) celles des premiers temps des Repas, quand l’une de ses règles s’énonçait simplement « on ne parle pas de la taille des blocs ».

En ce lendemain de Saint-Valentin, on a aussi évoqué les messageries et mariages décentralisées sur la blockchain, la philosophie et la méta-ethique de l’IA et quelques sujets plus canailles.