Retour au Tambour pour ce 52 ème Repas qui a réuni 38 convives, venus de 5 pays. Ceux qui venaient de loin, entre deux mouvements de grève, ont commencé dès avant midi, et malgré le froid, les premiers échanges d’idées.
À la table d’un éminent chercheur en informatique, travaillant tant pour l’ INRIA que pour le Microsoft Research sur de nombreux sujets, la conversation a évolué à un niveau inhabituel dans ces occasions, avec force sémantique et théorie mathématique.
Ailleurs, les échanges ont porté sur les sujets les plus divers : la cyber-sécurité, la compliance (avec la présence d’une compliance officer, dans un milieu trop souvent décrit comme désinvolte à ce sujet) mais aussi la difficile approche par le notariat d’une technologie un peu trop vite présentée comme destinée à les faire disparaître.
Un important hydraulicien français, qui travaille désormais avec le mineur nantais, a expliqué qu’il ne parvenait pas à trouver de défaut à Bitcoin sous le rapport du développement de l’énergie hydro.
Enfin – pourquoi s’en cacher ? on s’est livré aux joies des inévitables ragots communautaires, sur le mercato des consultants ou le récit des différents événements « blockchain » ou « stablecoin » des dernières semaines.
La présence d’un éditeur neuchâtelois bien connu a suscité une entorse manifeste à la règle n°2 (on ne fait pas de commerce) puisque quelques convives ont souscrit à un sulfureux ouvrage à paraître le 4 février.
Comme toute communauté, les cryptos se donnent parfois des allures de petite famille, et donc l’anniversaire de l’un des convives a été marqué dans les formes usuelles.
Le Tambour, lieu bien connu des noctambules parisiens, étant aussi un lieu particulièrement accueillant en journée, les conversations se sont poursuivies, au chaud cette fois, assez longuement jusqu’à ce que les convives membres du Cercle du Coin ne gagnent le Sof’s Bar où se tenait à 16 heures 30 l’Assemblée Générale annuelle.
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