Dans quelque ville que ce soit, l’organisation du Repas est prise entre deux contraintes : un endroit le plus sympathique mais le plus proche de la gare possible. Et il faut souvent transiger. La première caractéristique de ce second repas toulousain est que le lieu, Le Museau Musette cochait parfaitement les deux cases.
Etabli sur une ancienne écluse du Canal du Midi, il forme un coin de verdure et de fraicheur à 5minutes des quais de Matabiau. Et l’accueil comme la nourriture furent parfaits.
Seconde caractéristique : la proportion jamais vue depuis fort longtemps de « nouveaux » convives : 22 sur 36! C’est certes que le Repas ne s’était plus tenu à Toulouse depuis mai 2019 (lire le récit ici) mais aussi que la communauté locale est extraordinairement vivante et active, comme on l’avait vu au Beer-Coin organisé la veille au soir par Slashbin avec le support du Cercle du Coin, et réunissant (en bear market!) près d’une cinquantaine de participants.
Un fort contingent de « toulousain(e)s », de naissance ou d’adoption – car si l’on s’enquiert des uns et des autres on découvre des natifs du Brésil, du Chili, de Russie ou d’Ukraine – et évidemment des convives venus de Montauban, de Villefranche, de Bordeaux, mais aussi de Perpignan.
Trop peu de « parisiens » car cette espèce est casanière. Ils ont bien tort ! En rappelant les règles du Repas, Jacques Favier a souligné que Toulouse est non seulement l’une des plus belles villes de France mais aussi l’une des seules à réussir le test du pain, testé sur place, et du croissant dégusté le matin face au Capitole !
Une grande part des conversations a donc été consacrée à « faire connaissance ». Ensuite on a évoqué la Defi, l’économie autrichienne, l’influence de Wall Street, le système SWIFT et son architecture P2P, et plus encore des taux sur la cryptofinance, le rôle ou la place de Bitcoin dans les économies de guerre, sa lente percolation dans les usages sociaux en France, ce dont pouvaient témoigner des convives exerçant professionnellement comme banquier, conseiller patrimonial ou agent immobilier.
Et comme d’habitude, un « dernier carré » a fini les conversations dans un bar voisin quand il a fallu céder aux aimables requêtes du personnel qui souhaitait préparer le service du soir !