Pour ce 65 ème Repas, un grand saut a été accompli. Nombre de parisiens qui refusent de franchir le périphérique ont enfin accepté de le faire pour poursuivre de 100 mètres au delà des anciennes fortifs et découvrir Levallois. Même un ancien élu de la capitale !

Il y avait 46 convives, essentiellement parisiens ou levalloisiens, mais aussi quelques lillois courageux (et assez avisés pour avoir fait le plein en Belgique), un rouennais et un seigneur venu de Neuilly. Un membre distingué du CESE, plusieurs banquières ou banquiers, des médias nouveaux ou bien établis, des figures reconnues de la communauté crypto, des entrepreneurs, des curieux.

On a déploré la défaillance du président du Cercle, Adli Takkal Bataille pourtant présent aux 64 repas précédents, mais terrassé par le dernier variant à la mode. Il nous a adressé son test + et son test – , réclamant formellement la reconnaissance officielle de sa nature quantique.

Après le temps d’apéro nécessaire pour retrouver les vieux amis ou pour briser la glace, les sept tables ont entamé les discussions les plus diverses tout en respectant les fameuses trois règles rappelées par Jacques Favier (portant cravate, dit-il, pour ne pas être pris pour un ministre) : on parle français, on ne fait pas (trop) de commerce et on reste courtois… même lorsque la conversation porte sur le  »maximalisme ».

Plusieurs nouveaux (ils représentaient, comme toujours, environ un quart des convives) l’ont constaté et ont tenu à le souligner : le Repas est un endroit où la dispute cède le pas à la discussion, toujours cordiale. 

Le coin du marché de Levallois étant riche en petits zincs, ceux qui avaient des présentations à montrer, des projets à partager, ou des bières à vider ensemble se sont égayés ensuite dans la nature…