Retour en Gironde, au chaleureux établissement La Côte de boeuf du Vieux Bordeaux, près de la place du Parlement, après presque deux années, puisque le repas prévu en mars précédent à Saint-Émilion avait dû être annulé pour fait de grève.
On y est toujours accueilli par une représentation de la Table Ronde dont nul ne pourrait dire si elle est approprié à un repas décentralisé et par un personnel d’une grande amabilité !
L’apéritif, servi au Monbazillac (ce qui semblé plaire!) a été librement consommé dans la rue, le climat, fort morose depuis des semaines ayant (contrairement au prix du bitcoin) choisi de favoriser l’événement.
Le Repas a réuni 28 convives, des bordelaises et des bordelais mais aussi des toulousaines et toulousains, un montalbanais et de rares mais valeureux parisiens. Une grande variété de profils et d’expérience, surtout.
Les conversations, aux 4 tables, ont donc roulé sur les sujets les plus variés : le prix (mais pas tant que cela) notamment face aux tensions géopolitiques et les modifications de discours ou d’attitudes que l’on perçoit alors chez certains, les relations avec les banques (vifs échanges entre en entrepreneur et un banquier repenti) l’intérêt manifeste du monde du vin (représenté en force) pour nos sujets (tokenisation et commerce en crypto), l’effort de vulgarisation qui reste un chantier pour des années encore.
Des sujets un peu douloureux: la difficulté des petites structures proches des nouveaux entrants qui n’ont pas envie de devenir des multinationales à se conformer aux prochaines réglementations MICA et qui décident de fermer prochainement. Et encore le mal qu’a fait Craig Wright dans le développement de Bitcoin en attaquant personnellement les développeurs.
Des sujets plus techniques : on a évoqué les évolutions des tokens sur Bitcoin, depuis les Colored Coins de l’époque héroïque jusqu’aux Ordinals, ou Liana et son intégration de Taproot annoncée la semaine précédente.
Prochaines agapes : Paris, Caen, Luxembourg !