Un repas pour la première fois placé sous la souriante supervision de Laurent Benichou, administrateur du Coin et organisé la veille au soir du Bitcoin (& crypto) Wealth Summit organisé par Montaigne Conseil & Patrimoine, entreprise membre du Cercle.

Laurent a donc procédé au rite du rappel des 3 règles, y compris le fait de ne pas commercer pendant le repas. Son cœur de fils de commerçant, a-t-il avoué ensuite, ne pouvait résister à mentionner son opposition foncière à cette troisième règle de moine penseur mal déniaisé mais qui était-il (il se le dit lui-même à temps) pour changer le cours de l’histoire des Repas du Coin ?

30 convives « copains comme canard » (même les végétariens, toujours bienvenus) selon le nom du restaurant qui abritait ces agapes, choisi avec eprspicacité la le régional de l’étape, l’élégant Louis de Froissard : cuisine goûtue, service impeccable et salle bien décorée. Presque de la confiture pour cochons tellement certains préfèrent se nourrir d’idées !

 

Ce 96ème repas du Coin arrivant au moment de la discussion budgétaire et du festival fiscal sur les biens dits improductifs, plusieurs conversations ont tourné autour de la fiscalité des crypto-actifs.

La présence de notaires et avocats ne fait rien pour restreindre le temps imparti à ce sujet et deux conclusions s’imposent :

  1. On aurait dû se barrer avant ;
  2. Mais est-ce qu’ils ne sont au fond pas plus malheureux que nous aujourd’hui, nos amis bitcoiners de Dubaï ?

On fait le lien entre la France et l’étranger en abordant le mining. « Nous sommes au Texas et au Canada », « Flare gas », « Hydro-bah-oui-on-cherche-de-l’électricité-pour-pas-cher ».

Sujets habituels, les plus anciens s’enfoncent dans leurs fauteuils et reprennent un verre de rouge. Mon voisin me parle d’un nouveau gadget de chez Ledger.

Les mêmes sujets reviennent à chaque fois, plus ou moins priorisés en fonction de l’actualité du moment. Mais au fond, le plus important ce n’est pas tant les sujets de discussions que les nouveaux visages.

Petit à petit, Bitcoin s’étend et de nouveaux quidams prennent place dans la foule. Et s’intéressent à la politique monétaire, à la notion de vie privée, à la liberté. Bitcoin finira par l’emporter.

Le dîner se conclut, les convives sourient.

Organiser un repas, pense finalement Laurent, c’est être un agent au service d’une idée !