Start-up – Le Coin Coin https://le-coin-coin.fr Informations, réflexions, contenu francophone sur le sujet des monnaies décentralisées dont le bitcoin. Un magazine sans pub crypto, blockchain et économie. Wed, 30 Jul 2025 07:24:37 +0000 fr-FR hourly 1 69367527 La réponse d’Expanse aux problèmes de #TheDAO https://le-coin-coin.fr/4690-reflexions-securite-daos/ https://le-coin-coin.fr/4690-reflexions-securite-daos/#respond Mon, 18 Jul 2016 08:01:25 +0000 https://le-coin-coin.fr/?p=4690 Vous le savez sans doute déjà, la DAO #TheDAO comme nommée par Slock.it, traverse une épreuve inattendue. Un utilisateur de la DAO initiée par Slock.it a utilisé une boucle très maligne dans le contrat, couplée à une autre boucle maligne qui permis à l’attaquant de s’envoyer des ethers de façon répétée lors d’un dao split. Le […]

Cet article La réponse d’Expanse aux problèmes de #TheDAO est issue du site Le Coin Coin.

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Vous le savez sans doute déjà, la DAO #TheDAO comme nommée par Slock.it, traverse une épreuve inattendue. Un utilisateur de la DAO initiée par Slock.it a utilisé une boucle très maligne dans le contrat, couplée à une autre boucle maligne qui permis à l’attaquant de s’envoyer des ethers de façon répétée lors d’un dao split.

Le but intentionnel de la méthode de splitting de la DAO était de permettre à quiconque désirant céder ses jetons DAO de le faire par la création d’une child DAO, de s’en faire le seul curateur, et de white-lister son adresse pour enfin créer une proposition pour retirer ses propres fonds. Une stratégie assez lourde, mais peu importe. Le problème est que l’attaquant a retiré ses fonds sur un contrat spécial qui possédait une fonction par défaut qui entrait à nouveau dans #TheDAO pour répéter le retrait une infinité de fois. Cela n’aurait pas posé de problème si la balance n’était pas rafraichie APRES la fin d’exécution de la fonction d’envoie, ce qui permet à l’attaquant de complètement siphonner #TheDAO.

Cet évènement a déclenché un grand débat sur la manière d’appréhender l’attaquant, mais ce qui nous intéresse ici n’est pas de savoir comment réagir, mais plutôt comment éviter à la base que cela ne se produise. La portée de l’attaque et les dommages auraient pus être énormément diminués en utilisant les méthodes expliquées dans le Expanse Whitepaper.

Deux mots: compartimentation et limites

La DAO Expanse, comme décrit dans le Whitepaper, est un système de divisions parent/enfants qui sont complètement isolées les unes des autres. Plus simplement, il existe une division mère qui possède 3 divisions enfants. Nous avons temporairement nommé ces divisions [Division Fondateurs], [Division Communauté], [Division du Conseil d’Administration]. Chaque division enfant a la possibilité de soumettre une demande de prestation à la division mère. Une demande de prestation peut être accordée à la division enfant qui la demande seulement si 2 des 3 divisions enfants autorisent cette demande.

Mais alors comment cela aurait-il pu éviter à #TheDAO d’être pillée? C’est simple.

Exemple: Mettons qu’un acteur néfaste créé une proposition de dépense avec la « Division du Collectif ». La « Division du Collectif » est un smart contract par démocratie directe possédant une réserve de $1 000 000. Un participant soumet ensuite une requête de dépense, mais ayant connaissance d’une boucle de dépense lui permettant de recevoir plus qu’il ne devrait, il siphonne le collectif de ses $1m.

C’est un évènement tragique, la communauté vient de perdre $1m. Le Collectif est maintenant ruiné, et aucunes des autres demandes de prestation ne peuvent alors être financées. La seule manière pour cette division d’obtenir de nouveaux financements est d’effectuer une demande de prestation auprès de la division mère que les autres divisions enfants accepteraient. Mais pourquoi dépenseraient-ils encore plus? Ce contrat est intrinsèquement faillible. Le Whitepaper met également en évidence la nécessité d’une capacité de mise-à-jour, afin qu’un contrat puisse remplacer sa version désuète par un code amélioré. C’est l’évolution des versions d’un contrat, mais nous conservons ce sujet pour un autre post plus tard.

Nous avons parlé de la compartimentation, parlons maintenant des limites.

Imaginez maintenant qu’un acteur néfaste extorque des fonds à la DAO et réussit on ne sait comment à contrôler l’une ou les deux autres divisions enfants. Il peut donc passer seul et à loisir des demandes de prestation. Cela semble être le pire scénario, et ce serait effectivement assez terrible. Mais la DAO Expanse aura des sécurités intégrées sous la forme de limites à la fois dans le temps et dans les montants. Premièrement, une division enfant ne peut émettre qu’une seule demande par mois à la division mère, comme déterminé par le nombre de blocks mensuel, et deuxièmement cela ne peut se faire qu’à un taux max limité par un certain pourcentage du total des fonds de sa division mère. Ainsi, chaque fois qu’une division enfant se voit accorder une demande, elle diminue également le montant maximum qu’elle pourrait recevoir la fois suivante. Cela ajoute des éléments tampons qui laissent à la communauté le temps de réagir sans avoir à faire de softfork, hardfork, et autres spoonforks peu commodes.

En conclusion, nous ne pouvons pas prédire le futur, mais nous pouvons essayer de mettre en place le code le plus sûr et le mieux pensé possible. Avec une planification méticuleuse et en mettant en œuvre des sécurités intégrées comme la compartimentation et les contraintes de limites, nous augmentons nos chances de parer avec succès des comportements indésirables qui pourraient compromettre nos projets et ce que nous défendons.

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Entretien avec Stephan Tual, Cofondateur et COO de Slock.it https://le-coin-coin.fr/4194-entretien-avec-stephan-tual/ https://le-coin-coin.fr/4194-entretien-avec-stephan-tual/#comments Thu, 07 Apr 2016 14:27:43 +0000 https://le-coin-coin.fr/?p=4194 Le Coin Coin s’est entretenu avec Stephan Tual, Cofondateur et COO de Slock.it afin d’en savoir un peu plus sur lui, ses motivations, sur ses projets et plus globalement sur sa vision de l’actualité. Le Coin Coin : Bonjour Stephan. Tout d’abord, qui est Stephan Tual, peux-tu nous en dire un peu plus sur toi […]

Cet article Entretien avec Stephan Tual, Cofondateur et COO de Slock.it est issue du site Le Coin Coin.

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Le Coin Coin s’est entretenu avec Stephan Tual, Cofondateur et COO de Slock.it afin d’en savoir un peu plus sur lui, ses motivations, sur ses projets et plus globalement sur sa vision de l’actualité.

Le Coin Coin : Bonjour Stephan. Tout d’abord, qui est Stephan Tual, peux-tu nous en dire un peu plus sur toi et sur le cheminement qui t’a amené à intégrer la fondation Ethereum ?

Stephan Tual : Alors, avant j’habitais aux États-Unis et aux Philippines, mais je vais vous faire grâce de cette partie du parcours. Mon moteur principal est que j’en ai eu marre de voir des gens extrêmement intelligents et talentueux du monde du Machine Learning, être occupés a vendre du shampoing pour augmenter de 3% les marges d’une société. C’est décevant, et surtout ça n’est pas la raison pour laquelle je suis rentré dans l’univers de l’informatique qui me passionne depuis que je suis tout jeune. En 2013 j’ai pu voir une présentation au Turing Festival de Mike Hearn (ancien core développeur de Bitcoin), qui parlait de voitures autonomes qui se possèdent toutes seules. Il décrivait une voiture intelligente qui avait la capacité de se relocaliser elle-même, d’aller dans des endroits ou elle sait qu’à tel ou tel moment il y a un besoin en particulier.

Tout ça m’a fait redécouvrir le bitcoin, que je connaissais par ailleurs d’avant, et j’ai eu le déclic en me rendant compte à quel point cette technologie avait un pouvoir disruptif. Un article de Gregory Maxwell publié par Jeff Garzik à l’époque sur Storj qui n’était alors que purement théorique m’a fasciné : il y décrivait un programme autonome capable de se passer de tout l’administratif de dropbox et intelligent au point de réduire les coûts de stockage. Suite à cela j’ai créé Ursium, une société de consulting que j’ai depuis fermée et j’ai quitté mon boulot. Vint alors Noel 2013 et la découverte du papier Vitalik Butterin qui m’a littéralement soufflé au vu du futur qu’il prédisait. J’ai donc fait tout mon possible pour intégrer la fondation Ethereum et ce fut chose faite le 23 janvier 2014, date à laquelle je les ai rejoints en tant que C.C.O.

LCC : Pensais-tu qu’un tel succès serait au rendez-vous et qu’est-ce qui l’explique selon toi ?

S.T : D’un point de vue succès du protocole, on était vraiment soufflé par le potentiel de la chose en voyant les gens s’y mettre et débarquer avec des idées auxquelles on n’avait pas encore pensé. L’étendue du potentiel de la technologie m’a vraiment surpris, même en ayant fait partie de la fondation dès le début. Par contre le succès lié à la valeur de l’éther, ça on n’y avait pas du tout réfléchi.

LCC : Comment toi et tes associés vous êtes-vous retrouvés a fonder Slock.it ? Peux-tu nous en dire un peu plus sur la genèse du projet ?

S.T : Donc pour ma part, j’ai été chez Ethereum pendant deux ans. Christophe Jentzsch (CTO de Slock.it), lui, pendant un an donc nous étions déjà collègues. Il était lead testeur pour le client c++ d’Ethereum. Personnellement, depuis janvier 2015 je m’étais mis de plus en plus à l’ IoT (Internet des objets). Déjà, en 2014 j’avais aidé IBM et IBV à écrire le White Paper pour Adept, ce projet en conjonction avec Samsung et IBM pour créer des objets autonomes comme une machine à laver ou autre, et je m’étais dit que s’il devait bien y avoir un cas d’utilisation appropriée à Ethereum, ce serait celui-là. Donc à chaque fois que je faisais une présentation, je parlais de l’IoT (rires).

Je suis donc parti de la fondation en août ou septembre, en même temps que pas mal de monde avec qui on s’était dit que nous allions faire deux ans à la Fondation et ensuite monter nos propres boites. Suite à cela, je reçois un coup de fil de Christophe qui m’invite à Berlin pour me montrer un truc « cool » et je me retrouve donc face a cette porte d’entrée qui s’ouvre et qui se ferme toute seule en se basant seulement sur des instructions de la Blockchain et j’ai vraiment trouvé ça génial. À partir de là on a commencé a réfléchir à tous les trucs qu’on pouvait faire, avec son frère Simon (CEO de Slock.it) qui est l’autre fondateur du projet et qui lui, a un parcours plus commercial, entrepreneur. Et c’est donc à l’intersection de l’IoT et de la Blockchain qu’on a décidé ensemble de donner vie à Slock.it.

LCC : Peux-tu nous en dire un peu plus sur vos objectifs à court, moyen et long terme ?

S.T : À long terme, je suis très branché objets autonomes. Par exemple, quand j’ai présenté Venqo qui est un tricycle autonome (une sorte de voiture drone), eh bien nous sommes à travers Mobiliq, en train de créer un moyen de communiquer avec ces drones. Pour moi, l’idée est révolutionnaire : des petits véhicules qui coûtent à peu près 6.000€, on peut en acheter trois pour le prix d’une berline et les mettre dans la rue, appuyer sur le bouton « on » et les voir se louer toute seules. Ça revient un peu à la projection qu’avait Mike Hearn, mais sur Ethereum. Cela serait un objectif à long terme. Enfin, pas si long que ça, car la technologie nous prouve qu’elle avance quand même assez rapidement et je ne serais pas surpris de voir Uber sortir un modèle automatisé grâce à Tesla par exemple.

À moyen terme, on a par exemple des clients comme RWE, pour lesquels nous allons créer des objets autonomes, comme des chargeurs de voiture électrique qui leur permettraient d’économiser des coûts opérationnels, de simplifier à la fois la comptabilité et la facturation. À moyen terme, finalement, je dirais que nous trouvons des cas d’usage pragmatique pour la Blockchain. Et à court terme, la DAO. C’est un peu un « side project », dans le sens où nous ne sommes pas payés pour le faire. Nous donnons gratuitement a la communauté et tout cela a grandi, si bien que s’il venait a y avoir un projet de DAO sérieux qui se montait autour de l’Ethereum Computer, ça en vaudrait la peine et ça a l’air d’être le cas.

LCC : Selon toi, qu’est-ce qui peut contribuer à l’adoption massive de toutes ces cryptotechnologies et ces crypto-usages ? Qu’est-ce qui peut casser cette barrière technique afin que tout cela devienne mainstream ?

S.T : Je dirais en fait que la technologie et l’adoption de la technologie sont deux choses totalement différentes. Par exemple, dans le cas de Facebook, ils ont créé leur propre version de base de données Hadoop, mais tout le monde s’en fout en fait. Si ma mère va sur Facebook, c’est pour voir des photos de ses petits enfants ou autres. La technologie sous-jacente, elle s’en fout. Lorsqu’elle paye pour un café chez Starbucks, elle paye pour son café, mais elle n’en a rien a faire de savoir comment le paiement va s’effectuer techniquement à travers le TPE. Ou encore, si elle tape « http://slock.it » elle ne se demande pas ce que c’est « HTTP », elle le fait et c’est tout. Je pense que la technologie Blockchain c’est un peu la même chose finalement. Si c’est censé devenir mainstream, ça le deviendra si la plupart des gens ne sont pas conscients qu’ils l’utilisent.

Ce qui intéresse les gens c’est de savoir si le service est moins cher ou plus rapide, s’il offre des fonctionnalités que d’autres services n’offrent pas. La décentralisation en elle-même et la Blockchain ne sont pas des fonctionnalités. Par exemple, Joe est dans la rue, il a internet, et il y a deux « Uber », dont l’un est totalement centralisé et l’autre ne l’est pas. Si on lui dit il y’en a un qui est basé sur une Blockchain il répondra qu’il s’en fout. C’est pour ça que notre mission est d’utiliser la Blockchain pour créer de la valeur ajoutée ou engendrer une baisse de coût et c’est ce qu’on essaie de faire.

LCC : On voit des projets naître un peu partout et c’est vrai qu’il est un peu compliqué d’accorder de l’attention et du credit à tout ce qui se fait. En dehors de Slock.it, y a-t-il des projets en particulier qui attirent ton attention ?

S.T : Je porte une attention particulière sur les projets propres à la fondation Ethereum. En l’occurrence sur Mist (navigateur visuel de la Blockchain Ethereum) qui est pour moi l’une des raisons pour lesquelles j’ai joint Ethereum et qui en 2016 fait toujours partie de la vision qui doit être livrée. Mist va permettre d’aller sur des sites décentralisés. D’un côté il y a les back-end (les smart contrats, solidity, etc…) et de l’autre coté, les front-end ne sont pas encore faits. Dans le cas de Mist, ce serait comme des fichiers .zip ou .tar qui contiennent du code HTML, css ou du JavaScript et qui seraient décompressés en arrivant sur Mist de sorte a ce que l’utilisateur puisse s’en servir. Donc une fois le front-end et le back-end décentralisés, ça nous donne une autre vision de l’Internet. Selon moi, c’est très important.

Du moins, ça le devient, car il y a un risque avec la technologie Blockchain, c’est que l’excès de vulgarisation peut finir par corrompre l’idée originelle des projets et on risque de se retrouver avec des gens qui voient des Blockchain là ou il n’y en a finalement pas. Aujourd’hui on commence à voir des gens qui assimilent des DAO à des trucs qui finalement sont centralisés et là pour prendre du pognon.

Attention à la « hype », c’est un peu comme internet en 1990 où il y avait plein de projets montés partout. Des gens avec de bonnes idées, mais aucune expérience commerciale, des gens avec de mauvaises idées, mais qui étaient très commerciales, des voleurs, des cinglés, etc.(rire). Et de l’autre coté des gens qui avaient beaucoup d’argent, désireux d’investir dans le future, mais qui ne savaient pas trop où aller, car trop de projets, et compliqué d’avoir une vue dégagée. Alors si tu investissais dans Google ou Yahoo, ça finissait bien, mais ça n’a pas été le cas de tous les projets montés à l’époque.. Cette époque est assez similaire de ce point de vue là.

CCN : Donc méfiance, et recul

ST : Et bien, tout ça est censé être trustless…(rire). Il faut être plus que méfiant, si par exemple quelqu’un était amené a utilisé la DAO a laquelle on soumettra nos idées pour l’Ethereum computer, la première recommandation qu’on passera, sera de dire : allez vérifier notre code ! La semaine dernière, j’ai vu deux ou trois projets qui s’annonçaient comme étant des DAO et qui ont été coulés par la communauté, car elle sait rester vigilante et les gens cherchent rapidement à repérer les scams (arnaques). Donc c’est important, car il n’y a toujours pas de système de réputation et c’est aussi la raison qui me pousse à attendre le développement de Mist, car il intègre ce système de réputation et c’est plus que nécessaire.

LCC : Tu voyages beaucoup et donc as une vue dégagée sur les différentes législations et sensibilités des États vis à vis des cryptotechnologies. Quel pays, selon toi, offre les meilleures conditions entrepreneuriales pour l’avenir ?

S.T : Figure-toi, que j’aimerais bien le savoir (rire). C’est dur à dire. Il y a un problème majeur : dès lors que l’on essaie d’ouvrir une société qui a un lien direct avec la Blockchain, on reçoit souvent une lettre qui dit « désolé vous êtes impliqués dans quelque chose sur lequel nous ne souhaitons pas être associés ». Ça nous est déjà arrivé avec l’entité “EthDev” d’Ethereum, qui a vu son compte en banque refusé 3 ou 4 fois d’affilée en Angleterre. Tout cela parce qu’elles allaient voir le site Ethereum et voyaient qu’on avait levé 18 millions de dollars en bitcoins. Le simple effet du mot « Bitcoin » et son assimilation au trafic, à la drogue, et à tout type d’horreurs habituellement véhiculées.

J’en parlais à un parlementaire anglais et lui disais qu’il ne faut pas oublier que  je pourrais être un simple fleuriste qui utilise la Blockchain pour avoir un système de gouvernance transparent de mon business et un système antifraude et tout cela sans accepter les cryptomonnaies en guise de moyens de paiement. Je peux toujours accepter les paiements par carte bancaire, mais utiliser la Blockchain juste pour la gestions de ma boite. Il ne faut pas tout mélanger. Le plus marrant, c’est  que ce sont surtout les banques qui sont  l’origine de ces blocages et non les gouvernements. En dehors de la Russie, les gouvernements n’ont pas vraiment pris de mesures qui peuvent porter atteinte au business. En Angleterre, le système de taxe a reconnu Bitcoin et consorts comme étant de l’argent. Et c’est plutôt bien, car ça me permet de déclarer des revenus et de payer des impôts comme n’importe quel contribuable. Il n’y a pas encore de pays à la pointe, mais je trouve important que la France s’y mette.

J’ai quitté la France il y a plus de 20 ans. À l’époque c’était « le minitel avant tout, l’internet, c’est une technologie d’Américains, etc. » et depuis, ça fait 20 ans d’impôts que je n’ai pas payé au gouvernement français. Juste pour ce genre de logique. Et c’est franchement dommage, car beaucoup d’amis dans ma situation ont quitter le pays, et voir cette intelligence partir…

Il y a encore une opportunité pour la France de devenir une juridiction qui encourage ces technologies. Un premier pas serait de reconnaître les DAO et les Blockchains légalement parlant.

LCC : Donc en deux mots pour nos élus.

S.T : Il y avait ces derniers jours cette conférence a l’Assemblée nationale où il y avait deux députés (NDLR : Monsieur Jean Launay, députe du Lot, et Madame Laure de La Raudière, députée d’Eure-et-Loir) et c’est formidable, car en voyant les gens repartir on pouvait percevoir un certain enthousiasme. Ils ont cerné le potentiel de la Blockchain. En parlant avec Henri d’Agrain ( Ndlr : Directeur général du Centre des Hautes Études du Cyberespace) qui animait en partie l’événement, je lui disais qu’en ce moment, nous montions un projet sur la Blockchain, avec une DAO et que nous étions obligés de nous installer dans une juridiction qui accepte ces choses pour faire notre business légalement, donc dans un pays qui accepte de percevoir des taxes sur ce type de société.

Si par exemple, nous recevons 10 millions de dollars pour construire l’Ethereum Computer, et bien nous devrons alors verser 2.8 millions d’euros au gouvernement allemand. Autant d’argent qui aurait pu aller au gouvernement français…il faut vraiment qu’ils s’y mettent.

LCC : Compte sur moi pour mettre en évidence cette dernière phrase afin de stimuler les représentants de l’exécutif.

S.T : J’espère.(rires)

LCC : Question d’actualité, on voit de plus en plus souvent sur les forums, des débats opposant le Proof of Stake (PoS) au Proof of Work (PoW). Selon toi quelles sont les véritables forces et faiblesses de chacun de ces deux systèmes ?

S.T : La force du PoW, c’est déjà d’être un système qui a fait ces preuves. Et sur ce point, il n’y a qu’à regarder Bitcoin pour voir que ça ne fait aucun doute. D’ailleurs, ça marche aussi très bien pour Ethereum. Les problèmes sont par contre bien connus : le minage devient vite centralisé. À l’heure actuelle,sur Bitcoin, le minage est centralisé en Chine, si bien que si le gouvernement décidait de couper le protocole à partir du Grand Firewall, il y aurait tout de suite moins de concurrence, point de vue mining (rires). Et ça, c’est un énorme problème.

Puis ensuite vient le problème du coût écologique/environnemental  qui fait que des GPU, enfin plus précisément des Asics, tournent toute la journée à faire des calculs qui n’ont pas beaucoup d’utilité.  L’avantage qu’a le PoS c’est que ça résout ce problème écologique et de centralisation et ça, c’est formidable. Mais le gros problème du PoS, c’est qu’il n’a pas fait ses preuves du tout. Je n’ai pas encore vu de façon concrète un système PoS qui fonctionnait. J’ai vu des choses, il y a certains projets qui déclarent l’utiliser, mais j’ai aussi vu des faiblesses énormes.

C’est une chose d’être une altcoin qui à 2000 dollars de capitalisation de marché et qui se dit être PoS, mais s’en est une autre d’être Ethereum qui pèse prés d’un milliard et qui passe au PoS. On imagine facilement qu’il y aura des attaques ! Donc je pense que le PoS, nous n’y sommes pas encore. Il est prévu que dès la fin de l’année 2016, il sera compliqué de miner un bloc sur Ethereum en PoW, mais je ne suis pas convaincu que le délai sera tenu. Ce sera sûrement reporté à 2017 le temps que Casper, le système mis au point par Vlad ( Ndlr : Vlad Zamfir, développeur Ethereum) fasse ses preuves et ne soit plus expérimental.

LCC : Plus orienté autour de l’actualité du Bitcoin, enfin, si on peut parler d’acte ou d’état de fait : Qu’est-ce que tu penses du débat autour de la Blocksize ?

S.T : Je vois principalement que le débat dure depuis des mois, au sujet d’un problème qui n’est finalement pas si compliqué que ça. Il y a des gens sur Reddit qui se demandaient si c’est une bonne chose que Vitalik soit connu contrairement à Satoshi Nakamoto. Et certaines personnes pensent que dans un sens c’est bien, car de cette manière il peut faire office de leader, même s’il n’est pas forcement le leader. C’est plutôt un bénévole-leader qui oriente les choses en disant « on peut faire ça, ou il ne faudrait pas faire ça » et les gens suivent assez facilement sa vision. Et ça ce voit lors du passage à Homestead qui est un hard fork : Tout ça, s’est passé sans encombres sur Ethereum alors que pour Bitcoin, ça aurait pu être… (rires).

Donc dans un sens, ça aide et on se demande si finalement il n’y a pas une paralysie due à cette décentralisation de Bitcoin. J’entendais par exemple Mike Hearn, lors d’une conférence à Prague l’année dernière, qui expliquait que quand ils intégraient du code à Bitcoin, c’était celui qui hurlait le plus qui gagnait. Si des petites modifications se font autant dans la douleur qu’en serait-il s’il fallait passer a PoS ou intégrer des smart contracts? Donc dommage qu’il y ait ce blocage. J’ai toujours été supporter de Bitcoin et ai contribué en participant à la communauté. Mais quand je vois ce que devient l’ambiance ne serait-ce que sur les forums où des gens s’insultent à longueur de journée, ça ne m’intéresse pas !

LCC : Donc j’imagine que tu es favorable à une augmentation de la taille des blocs.

S.T : Tout à fait ! dans le cas d’Ethereum par exemple, il n’y a pas de taille limite pour le bloc, mais leur taille reste raisonnable grâce a un algorithme qui limite l’augmentation. On partait du principe que la Blockchain est quoi qu’il en soit quelque chose de difficile à mettre à échelle, et il faudrait utiliser des technologies comme « Shard » (Vitalik bosse très dur dessus, en ce moment) et ça représente des enjeux assez importants.

LCC : Pour finir, tu te doutes bien que j’allais forcement te poser cette question : Une date a nous fournir pour le lancement de la DAO de Slock.it ?

S.T : Houla ! Déjà, qu’on soit clair. Ca n’est pas la DAO de Slock.it, mais la DAO a laquelle Slock.it va soumettre une proposition. La différence est relativement importante. Le lancement dépendra de plusieurs choses. Ce matin (mardi 05/04/2016) nous avons fait un audit du code généré pour la DAO et fourni à tous. Tout le monde peut donc construire la DAO, et on va en plus donner du code pour faire le front-end de la DAO gratuitement. Une fois que les gens l’ont intégré, nous pourrons voir où en est la communauté. Est-ce qu’ils montent une DAO intéressante ? Qu’est-ce qu’on a bien fait ? Qu’est-ce que l’on a mal fait ? Etc..Donc nous ne sommes pas pressés et il n’y a pas vraiment de date. Je dirais que ça dépend beaucoup de la communauté et de la façon dont tout cela est reçu.

LCC : Parfait ! Merci pour tous ces éclaircissements Stephan. Tu es toujours le bienvenue sur Le Coin Coin. Une déclaration à faire ?

S.T : Pas de déclaration, je ne suis pas très politique (rires) ! En tout cas je trouve le nom du site sympa.

Cet article Entretien avec Stephan Tual, Cofondateur et COO de Slock.it est issue du site Le Coin Coin.

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Stephan Tual présente Slock.it https://le-coin-coin.fr/4041-stephan-tual-presente-slock-it-a-paris/ https://le-coin-coin.fr/4041-stephan-tual-presente-slock-it-a-paris/#respond Wed, 30 Mar 2016 14:46:40 +0000 https://le-coin-coin.fr/?p=4041 A l’occasion du meet-up Ethereum Paris organisé le 23 mars par Karl Chappé, Stephan Tual fondateur et COO de Slock.it nous présente leur projet de relier des objets connectés à la blockchain Ethereum et leur vision pour l’avenir. Retrouvez la vidéo de la conférence en fin d’article. Vision de Slock.it Pour débuter sa présentation Stephan […]

Cet article Stephan Tual présente Slock.it est issue du site Le Coin Coin.

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A l’occasion du meet-up Ethereum Paris organisé le 23 mars par Karl Chappé, Stephan Tual fondateur et COO de Slock.it nous présente leur projet de relier des objets connectés à la blockchain Ethereum et leur vision pour l’avenir. Retrouvez la vidéo de la conférence en fin d’article.

Vision de Slock.it

Pour débuter sa présentation Stephan Tual nous présente la vision de Slock.it pour le futur. Là où certains voit l’avenir avec des casques de réalité virtuelle qui nous permettraient d’interagir avec des objets dans le cyberespace. Stephan présente sa vision où ce sont les objets autonomes qui rentreraient dans notre monde physique. Et réaliser des transactions avec des machines autonomes serait le nouveau normal.

Présentation de Slock.it

L’objectif de Slock.it est de marier le digital et le physique avec la blockchain Ethereum. Soit relier des objets connectés à cette blockchain, permettant ainsi de louer, de vendre ou de partager n’importe quel objet, sans passer par un intermédiaire. Ces objets profiteraient du fait que les smart contracts nécessaire à leur gestion autonome, sont reliés à la blockchain, ce qui leur donne des propriétés intéressantes : l’immutabilité (ne peut pas être modifié par un tiers), résistant à la corruption et à la collusion, sécurité cryptographique, zéro temps d’arrêt.

L’objet physique est associé à l’objet digital en connectant l’identifiant unique (la clé du contrat) sur la blockchain avec l’appareil dans le monde physique. Ce qui permettra à cet objet de posséder des propriétés de la blockchain, avoir une identité, et la possibilité d’exécuter des codes. Ce qui donne des objets complètement autonomes qui se possèdent eux-mêmes.

Slock.it 2

Exemple d’utilisation de Slock.it

Stephan Tual nous présente ensuite un exemple d’utilisation de la technologie Slock.it avec le cas d’une maison autonome. Prenant un utilisateur qui souhaite louer une maison. Il lui suffira de prendre son téléphone et émettre sa clé publique, qui le représente sur le réseau. Il n’a donc pas besoin de s’enregistrer sur un site, où il devrait donner ses informations personnes, créer un login, un mot de passe… Il lui suffit d’utiliser sa clé privé pour pouvoir signer une transaction. Le téléphone ensuite récupère sur la blockchain Ethereum le contrat qui représente la porte, et lui distribue de l’argent. Il s’agit donc d’un contrat entre un humain et une machine. Ce n’est pas le propriétaire de la porte qui doit activer son ouverture, mais la porte elle-même.

De plus, la personne qui souhaite louer sa maison ou son appartement n’a pas besoin de passer par un tiers de confiance comme Airbnb, qui prend une commission. Et cela fonctionne dans le monde entier étant donné que c’est basé sur la blockchain.

Une fois le client devant la porte il va s’identifier auprès de celle-ci de façon digitale à l’aide de sa clé publique, que lui seul peut utiliser. Un processeur dans la porte faisant office de verrou va se connecter à la blockchain. Et récupère le contrat qui la représente dans la blockchain et vérifie que cette personne a le droit de rentrer. Si c’est le cas la porte s’ouvre.

Il est également possible de représenter d’autres services sur la blockchain. Par exemple la personne en charge du nettoyage serait aussi sur la blockchain. Une fois que le client aura quitté l’appartement celle-ci automatiquement se synchronise pour envoyer la personne le nettoyer.

Au cours de cette présentation Stephan Tual a également abordé le sujet de l’Ethereum Computer, du système de DAO (Organisation Autonome et Décentralisé), et des partenariats de la société Slock.it pour d’autres projets à venir.

Ethereum Computer

L’Ethereum Computer a été réalisé en partenariat avec Samsung et Ubuntu, dans le but de connecter et synchroniser les objets à la blockchain Ethereum, grâce à un petit module de proxy. Évitant ainsi de faire tourner un full node Ethereum sur chaque objets connectés.

Ethereum Computer

DAO : Organisations Autonomes et Décentralisées

La DAO est un groupe de personnes qui se mettent ensemble pour pouvoir réaliser un produit ou une série de projets. Il s’agirait d’un fond de management décentralisé où les gens investissent dans le but de financer d’autres projets, propositions soumises à la DAO. Stephan Tual nous informe qu’il souhaite proposer le projet de l’Ethereum Computer et ses applications à une DAO. En échange de ces fonds les Ethereum Computers enverront l’argent qu’ils gagnent (les commissions prélevées sur chaque transaction) à la DAO. L’Organisation Autonome Décentralisée aura ensuite le choix de réinvestir ses gains dans d’autres projets, ou de les distribuer aux actionnaires de la DAO.

Un système de proposal permettra à n’importe qui de proposer un projet, un produit à la DAO. Et définir les termes du contrat, ainsi que l’automatisation de son exécution. L’intervention d’un tiers : avocat, notaire sera donc évité.

DAO

Partenariats et projets à venir

Slock.it a également développé des partenariats avec d’autres sociétés, dans le but d’associer de nouveaux projets et objets connectés à la blockchain Ethereum.

Stephan Tual commence par nous présenter le partenariat avec Electron, pour connecter l’eau, l’électricité et le gaz à la blockchain de façon à ce que l’utilisateur paie uniquement ce qu’il a utilisé. Par exemple dans le cas d’un appartement loué, le client aurait seulement à s’acquitter du montant correspondant à sa consommation énergétique durant son séjour.

Slock.it travaille aussi avec SafeShare, une compagnie d’assurance spécialisé dans la sharing économie (économie de partage) qui nécessite des assurances spécialisées. Pour implémenter un système d’assurance permettant à une personne qui loue un appartement de payer uniquement l’assurance pour la durée de sa location.

L’équipe Slock.it a développé avec VENQO un projet pour créer et connecter à la blockchain des véhicules électriques autonomes. Ces véhicules pourraient se déplacer, se louer tout seul et renvoyer de l’argent aux personnes qui l’ont déployé.

Le dernier partenariat évoqué au cours de cette conférence, concerne le conglomérat énergétique allemand RWE. Dans le but de créer des bornes de chargement complètement autonome pour les véhicules électriques.  Où l’utilisateur paiera uniquement ce qu’il consomme (là où avec les bornes actuelles on paie à l’heure)  et n’aura pas besoin d’un contrat.

RWE

Pour retrouver l’intégralité de cette conférence je vous invite à visionner la vidéo réalisé par Marco :

 

 

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L’achat du Bitcoin pour tous est désormais possible dans plus de 100.000 points de vente avec Bitit. https://le-coin-coin.fr/3950-lachat-bitcoin-desormais-possible-plus-de-100-000-points-de-vente-bitit/ https://le-coin-coin.fr/3950-lachat-bitcoin-desormais-possible-plus-de-100-000-points-de-vente-bitit/#respond Fri, 18 Mar 2016 15:05:07 +0000 https://le-coin-coin.fr/?p=3950 1 point de vente chaque 500 mètres en France où vous pourrez acheter du Bitcoin Acheter des bitcoins en espèces dans plus de 100 000 points de vente est désormais possible grâce à Bitit et leur partenariat signé avec les vouchers prépayés Neosurf. Disponible en France, Angleterre, Espagne, Allemagne mais aussi au Canada et dans […]

Cet article L’achat du Bitcoin pour tous est désormais possible dans plus de 100.000 points de vente avec Bitit. est issue du site Le Coin Coin.

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1 point de vente chaque 500 mètres en France où vous pourrez acheter du Bitcoin

Acheter des bitcoins en espèces dans plus de 100 000 points de vente est désormais possible grâce à Bitit et leur partenariat signé avec les vouchers prépayés Neosurf.

Disponible en France, Angleterre, Espagne, Allemagne mais aussi au Canada et dans bien d’autres pays, cette innovation technologique renforce encore la présence à l’international de la jeune pousse française qui est en phase de croissance mensuelle a deux chiffres depuis plusieurs mois et qui est actuellement entrain de lever des fonds.

Fidèle à sa vision d’un accès démocratique au bitcoin, la startup Bitit à décidé de trouver une solution pour tous ceux qui ne peuvent pas avoir de carte ou de compte bancaire mais qui ont néanmoins besoin d’utiliser le bitcoin pour transférer de l’argent a leur famille ou leurs amis.

C’est donc chose faite grâce au partenariat signé avec Neosurf et qui permet a tout client détenteur d’un Voucher Neosurf d’obtenir ses bitcoins dans les plus brefs délais sur la plateforme dédiée a cette solution.

Faire votre premier achat Bitcoin en espèces

Il suffit de se géolocaliser sur la map Bitit de trouver le point de vente le plus proche et de demander à votre buraliste un voucher ( ou coupon ) Neosurf. 

Rendez vous sur Bitit remplissez le formulaire, valider votre numéro de téléphone et voilà ! Vos Bitcoins sont en route, vous les recevrez d’ici 5 à 10 minutes.

Nicolas Katan CEO explique : 

« Nous résolvons le problème d’achat du bitcoin avec des solutions, rapides et faciles pour nos utilisateurs. Dorénavant acheter du Bitcoin via Bitit devient aussi simple que l’achat d’un produit e-commerce ou physique. »

Démocratiser l’achat du bitcoin à travers des outils populaires et connus de tous, telle est la promesse de Bitit.

Bitit le début d’une nouvelle aventure 

Bitit étoffe son offre d’accès au Bitcoin en moins de 10 minutes en proposant un nouvel outil pour les personnes désirant acheter du Bitcoin en espèces.

En 2015, la startup Bitit s’est distinguée en lançant la première plateforme de commerce électronique permettant d’acheter des bitcoins par carte bancaire à partir de 25 euros. Il y à quelques mois, la première carte-cadeau en bitcoin à également vu le jour et connaît un succès croissant parmi les jeunes notamment.

«  Nous soulignons via nos solutions plus l’aspect récréatif du bitcoin plutôt que l’actif financier qui le constitue. Nos outils sont simple d’utilisation est visent à simplifier tout le processus d’achat et de réception du Bitcoin. »   explique Nicolas Katan CEO de Bitit 

Constitués de 3 co-fondateurs, passionnés du bitcoin depuis sa création, la startup à passé des mois à essayer de résoudre le problème d’achat et de réception facile et sans stress du Bitcoin.

La startup Bitit est soutenue par l’incubateur parisien TheFamily, enfin leur advisor est Chris Marcilla ex CEO de Flashiz et Chairman of Virtual Currencies Working Group, Luxembourg.

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L’économie Argentine et le Bitcoin https://le-coin-coin.fr/3576-leconomie-argentine-et-le-bitcoin/ https://le-coin-coin.fr/3576-leconomie-argentine-et-le-bitcoin/#comments Mon, 15 Feb 2016 17:39:59 +0000 https://le-coin-coin.fr/?p=3576 De la moitié du XIXe siècle jusqu’au début des années 1930, les terres fertiles de l’Argentine ont permis d’alimenter une rapide expansion économique. Toutefois, l’instabilité politique des décennies suivantes n’a pas permis la continuité de ce développement économique. Si, à l’heure actuelle, l’industrie minière donne de nouveaux espoirs en terme d’investissements, la gestion politique et […]

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De la moitié du XIXe siècle jusqu’au début des années 1930, les terres fertiles de l’Argentine ont permis d’alimenter une rapide expansion économique. Toutefois, l’instabilité politique des décennies suivantes n’a pas permis la continuité de ce développement économique. Si, à l’heure actuelle, l’industrie minière donne de nouveaux espoirs en terme d’investissements, la gestion politique et économie du pays fait craindre une retenu de cette future croissance.

ABSENCE DE MONNAIE 

Alors que certains pays en voie de développement utilisent le cash et notamment la petite monnaie, il en va différemment de l’Argentine. En effet, en 2008, suite à un article du Times, il apparaissait que ce pays, notamment la ville de Buenos Aires, « n’avait » pas de monnaie. L’article mettant ainsi en cause un marché noir des compagnies de bus et des transporteurs d’argent, qui amassaient les pièces de monnaie pour les revendre ensuite. A l’époque, les bus de Buenos Aires n’acceptaient pas le paiement en billets et récoltaient alors une quantité massive de pièces chaque jour.

Pour parer à ce souci, la ville a introduit, en 2009 la carte a puce SUBE (Sistema Unico de Boleto Electronico) dans le réseau de transport mais bon nombre de personnes s’inquiétaient de la quantité de données personnelles collectées par ladite carte à puce et cette tentative s’est donc soldée par un échec.

Le manque de monnaie apparait comme l’un des symptômes des maux de l’économie argentine. Et en réponse à ces difficultés, le Bitcoin se présente comme l’une des solutions, bien que tout le monde ne soit, une fois de plus, pas unanime sur cette monnaie virtuelle.

LE BITCOIN ET LA BLOCKCHAIN EN REPONSE AUX START-UP DE TRANSFERT D’ARGENT

Des start-up de transferts de fond ont vu le jour un peu partout en Argentine avec dans l’idée de capitaliser sur le désir grandissant de circulation de fond à travers le monde. Avant la création de ces start-up, pour beaucoup, européennes, les argentins ont eu recours à diverses techniques afin de faire rentrer de la monnaie étrangère dans leur pays comme par exemple, aller en Uruguay pour ramener des devises étrangères. C’est donc dans ce méli-mélo économique que le Bitcoin s’est imposé de lui même pour les argentins.

Il est vrai que les caractéristiques du Bitcoin ont de quoi leur plaire : absence d’intermédiaire, et frais de transfert bien plus bas que ceux des cartes de crédits normales. D’après Coinmap (base de données qui regroupe les entreprises utilisant le Bitcoin), près de 7.500 entreprises  acceptent actuellement cette monnaie. Bien que ladite devise soit connue pour ses fluctuations, la plupart de ses utilisateurs la considèrent comme un outil efficace pour effectuer des transactions. Malgré le futur incertain de la crypto-monnaie, elle prospère actuellement en Argentine en raison de l’économie en difficulté du pays. D’après l’index potentiel du Marché du Bitcoin, l’Argentine est le pays représentant le plus grand potentiel pour le développement de la monnaie numérique.

Ainsi, l’utilisation du Bitcoin a doublé entre mi 2014 et mi 2015, d’abord avec les petites entreprises.

L’entrepreneur Joan Cwaik estime que les utilisateurs argentins du Bitcoin s’échangent librement près de 70 000 à 80 000 dollars par jours et Coinmap liste pas moins de 141 endroits qui acceptent le Bitcoin seulement pour Buenos Aires. Par comparaison, Londres et Paris en comptent respectivement 89 et 39.

Il existe également dans le centre ville de Buenos Aires une « ambassade » du Bitcoin abritant un certain nombre de start-up du Bitcoin : plateformes de e-commerce de devises numériques telles que Bitpay et Bitpagos, le site d’échange CoinMelon et plusieurs autres start-up de software. De plus, le plus grand réseau social d’Argentine « Taringa ! » a commencé à utiliser le Bitcoin pour partager des revenus avec ses utilisateurs.

Pour certains économistes, les utilisations quasi quotidiennes du Bitcoin dans un pays comme l’Argentine apparaissent comme les premières expérimentations d’une refonte financière qui pourrait, par la suite, avoir une incidence sur l’économie mondiale.

Toujours est-il que pour beaucoup d’investisseurs, le plus intéressant n’est pas le Bitcoin en lui même mais la nouvelle technologie qui est employée au coeur du Bitcoin et qui suscite un intérêt croissant : le blockchain – dont le Bitcoin n’est, en fait, qu’une des nombreuses applications. C’est ainsi que de nombreuses start-up et d’importants établissements bancaires tels que JP Morgan, Barclays et UBS sont en pleines études sur la possible mise en place de leur propre blockchain. Et si l’engouement pour le Bitcoin venait à se tarir en Argentine, il se pourrait fortement que la technologie Blockchain prenne le relai pour développer l’industrie de la finance Argentine.

Source : www.ulyces.co / www.fiscalonline.com / https://coinmaps.org

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Bitit : interview à la carte https://le-coin-coin.fr/3381-bitit-interview-a-la-carte/ https://le-coin-coin.fr/3381-bitit-interview-a-la-carte/#respond Mon, 11 Jan 2016 09:00:48 +0000 https://le-coin-coin.fr/?p=3381 Dans le Bitcoin, une problématique revient assez fréquemment, c’est celle des moyens d’obtenir pour l’utilisateur lambda ses premiers bitcoins. Il y a quelques années cela ressemblait au parcours du combattant. Cela tend à se simplifier mais reste encore assez compliqué. Notamment du fait de la qualité intrinsèque du Bitcoin qui est non-répudiable et qui fait […]

Cet article Bitit : interview à la carte est issue du site Le Coin Coin.

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Dans le Bitcoin, une problématique revient assez fréquemment, c’est celle des moyens d’obtenir pour l’utilisateur lambda ses premiers bitcoins. Il y a quelques années cela ressemblait au parcours du combattant. Cela tend à se simplifier mais reste encore assez compliqué. Notamment du fait de la qualité intrinsèque du Bitcoin qui est non-répudiable et qui fait que le moyen de financement à distance correspondant à cette propriété est le virement bancaire.

De plus il faut montrer pate blanche sur la majorité des plateformes d’échange ou des brokers. Ainsi Bitit veut révolutionner de l’achat de Bitcoin avec des cartes prépayées physiques. Celles-ci permettent d’acheter facilement ses premiers bitcoins. La seule limite à cette simplicité étant le nombre de points de vente disponibles. Pour pallier à cela il est aussi possible d’acheter des bitcoins en ligne sur Bitit. Nous avons profiter de cette sortie quelque peu récente pour interviewer l’un des fondateurs de cette jeune startup : Nicolas Katan.

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Nicolas Katan

Nicolas, peux-tu nous dire promptement qui es-tu ?

Je suis le co-fondateur et CEO de Bitit, j’habite Paris et j’ai fait des études de Marketing.

Comment as-tu découvert Bitcoin ? A quand cela remonte-t-il ?

Nous étions déjà très intéressés par les moyens de paiement alternatifs et c’est à ce moment-là, il y a environ 3 ans, que nous avons découvert Bitcoin. Comme tout bon bitcoiner nous avons commencé à miner du Bitcoin et d’autres crypto-monnaies avec mes associés.

Pourquoi cet intérêt dans le Bitcoin? (conceptuel, spéculatif, etc…)

C’est avant tout une technologie révolutionnaire, qui casse les codes, avec une symbolique très forte de monnaie d’Internet. Plus qu’une simple devise, la technologie Bitcoin est un formidable canal de transactions, mais l’accès y est encore très restreint.

Peux-tu nous expliquer en quoi consiste Bitit ?

Nous voulons démocratiser l’achat de bitcoins pour tous au travers d’un outil populaire et connu de tous : une carte cadeau.

Bitit est une carte cadeau prépayée de 25€ à 250€ convertible en Bitcoin. La carte est libellée en Euros, ainsi les fonds de de la carte peuvent être convertis en bitcoins sur la plateforme Bitit à tout moment et l’utilisateur garde le contrôle total sur le taux de change. C’est clairement l’outil le plus simple pour acheter, offrir et recevoir des bitcoins.

C’est le meme processus qu’avec une carte cadeau Amazon, l’utilisateur détient un code qu’il convertit en cadeaux Amazon, dans le cas de la carte cadeau Bitit il la convertit en bitcoins.

Comment cela fonctionne-t-il ?

Pour l’achat de bitcoins en ligne nous proposons plusieurs moyens de paiement : par carte bancaire mais aussi par Sofort Banking.

Nous proposons aussi l’achat de bitcoins en espèces via notre carte cadeau physique chez nos commerçants partenaires, ceux-ci n’ont pas besoin de demander un justificatif d’identité au client.

Pour convertir sa carte rien de plus simple, il suffit de créer un compte, de remplir son profil et d’aller dans la section Convertir.

Quels sont les différents services que vous souhaitez rendre ?

En 2015 nous avons lancé un service d’achat de bitcoins en ligne au travers d’une carte cadeau digitale. En 2016 nous allons nous concentrer sur la pénétration du marché international avec la carte cadeau physique disponible en point de vente, mais aussi sur l’expansion de nouveaux moyens de paiement disponibles pour l’achat en ligne. Nous allons également créer un portefeuille Bitcoin disponible gratuitement pour nos utilisateurs. Bitit est un service tout-en-un, la boucle sera bouclée de l’achat jusqu’à la réception, l’utilisateur n’aura pas à faire une multitude de recherches complexes sur où et comment acheter et stocker ses bitcoins.

Y’a-t-il des pistes de développement de l’entreprise que tu aimerais nous livrer ?

Un de nos objectifs est de pouvoir proposer les cartes cadeaux Bitit en tant que moyen de paiement. Autrement dit, l’utilisateur pourrait directement payer avec sa carte digitale ou physique ( soit avec son solde Euro ou soit avec sa balance Bitcoin ) chez nos commerçants partenaires.

Que penses-tu de la mania actuelle sur la Blockchain ?

Arrêtons de parler de la Blockchain mais à la place : agissons, créons, développons ! Blockchain et Bitcoin sont intimement liés. Après la hype autour de la blockchain, il est temps de créer de véritables solutions apportant une réelle valeur à l’écosystème. Le plus important pour nous est de rendre cette technologie la plus accessible possible.

Le futur, pour toi, à quoi ressemble-t-il ?

À un monde meilleur avec Bitcoin.

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Antshares : les objectifs de la campagne de crowdfunding atteints en 10 jours https://le-coin-coin.fr/3050-antshares-crowdfunding/ https://le-coin-coin.fr/3050-antshares-crowdfunding/#comments Thu, 12 Nov 2015 08:00:25 +0000 https://le-coin-coin.fr/?p=3050 J’ai déjà parlé d’Antshares, une startup pékinoise créatrice d’un protocole permettant de créer une place de marché sur blockchain, et qui a lancé une campagne de crowdfunding le mois dernier. L’objectif des fondateurs était de lever 2100btc en 1 mois, montant finalement atteint en une dizaine de jours, comme nous l’apprend cet article de 8btc. […]

Cet article Antshares : les objectifs de la campagne de crowdfunding atteints en 10 jours est issue du site Le Coin Coin.

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J’ai déjà parlé d’Antshares, une startup pékinoise créatrice d’un protocole permettant de créer une place de marché sur blockchain, et qui a lancé une campagne de crowdfunding le mois dernier. L’objectif des fondateurs était de lever 2100btc en 1 mois, montant finalement atteint en une dizaine de jours, comme nous l’apprend cet article de 8btc. Un succès donc, mais aussi des questions : en effet un mystérieux individu a investi 900btc le 30 octobre, précipitant la clôture de la campagne le lendemain, à peine 10 jours après son ouverture. Des rumeurs ont immédiatement commencé à circuler sur son identité, tandis que des internautes, considérant que l’objectif était trop bas,réclament désormais un 2e round. Peu importe l’identité de l’homme aux 900btc, c’est un joli coup de pub pour Antshares.

La campagne est close, l'objectif de 2100btc est atteint
La campagne est close, l’objectif de 2100btc est atteint

Comme la dernière fois, je vous propose de lire directement les réponses de Da Hongfei, le CEO d’Antshares, aux questions de 8btc.com :

8btc.com : Le 30 octobre, quelqu’un a investi 899,92btc dans Antshares. Il s’agit sans aucun doute de la somme la plus élevée investie dans cette campagne. Avez-vous été en contact avec lui avant qu’il n’investisse une telle somme ? Ne s’agirait-il pas d’une figure connue dans le milieu Bitcoin ?

Da Hongfei : Oui, il s’agit bien de la somme la plus importante que nous ayons reçue de toute la campagne. J’ai en effet moi-même été en contact avec cet investisseur par le passé, mais à ce moment-là Antshares n’avait pas encore de plans précis pour une campagne de crowdfunding, et il n’a pas manifesté clairement son intention d’investir. Par la suite, j’ai eu à nouveau un échange avec lui justement le 30 octobre, nous avons convenu le jour-même du montant de son investissement, et il a viré presque 900btc sur son compte WeAngel. Il voulait d’abord acheter toutes les parts restantes, soit plus de 1000btc, mais finalement nous avons convenu de baisser ce chiffre à 900btc, afin de laisser encore une chance à des investisseurs plus modestes.

En ce qui concerne son identité, je ne peux pas la révéler. Mais je peux dire qu’il s’agit de quelqu’un de connu et respecté dans la communauté, qui a une connaissance approfondie de Bitcoin et de la blockchain.

Ces derniers jours de nombreux internautes ont exprimé des doutes, certains ont même critiqué la façon dont vous avez organisé cette campagne, que pensez-vous de ces critiques ? Quelle sera l’influence sur Antshares ?

En effet il y a eu pas mal de réactions négatives. Mais les critiques sont sans fondement, en tout cas je n’ai pas lu d’attaques sérieuses sur la façon dont nous avons mené notre campagne, appuyées sur des données chiffrées. Je pense qu’il ne s’agit que d’un mouvement d’humeur, et que cela a un rapport avec l’environnement actuel : ces deux dernières années beaucoup de gens en Chine ont spéculé sur le marché secondaire et perdu beaucoup d’argent, il y a un climat de suspicion qui, associé au manque de culture financière du public, peut facilement se retourner contre nous. Tout le monde a entendu les mêmes critiques à propos d’autres projets tels que Bitshares ou Ethereum, or les premiers investisseurs ont tous fait une plus-value. J’ai l’impression qu’en ce moment, certains voient des arnaques partout : Bitshares, Ethereum, maintenant Antshares, c’est une attitude infantile, et ce genre d’accusations ne se portent pas à la légère.

Quels sont les problèmes rencontrés durant ces 10 jours de campagne ? Quelles sont les solutions que vous avez trouvées ? Comment améliorer l’expérience utilisateur de la blockchain ?

Le problème le plus grave que nous avons rencontré concerne le système de recommandation que nous avions mis en place. Notre intention était d’attirer le plus possible d’investisseurs sur les 24 premières heures [ndt : en appliquant un bonus de 15% sur les sommes investies], puis d’inciter les premiers arrivés à attirer encore davantage d’investisseurs [ndt : en appliquant un autre bonus pour le parrainage de nouveaux investisseurs]. Mais cette « opération débarquement » ne s’est pas passé comme nous l’espérions, en effet certains investisseurs précoces ont spammé les groupes de conversations QQ [ndt : messagerie instantanée populaire, une sorte de whatsapp avec des aspects de réseaux sociaux] avec des publicités pour trouver des investisseurs à parrainer. Beaucoup de gens s’en sont plaint, et je crains que cela ne nous ait fait une mauvaise publicité. Nous allons donc remettre en question ce système, et bien peser le pour et le contre avant de le conserver pour la prochaine campagne.

Quant à l’expérience utilisateur de la blockchain, c’est un vaste sujet. Le principe que nous appliquons avec Antshares est celui d’un logiciel « zero footprint » pour l’utilisateur final, c’est-à-dire qui ne nécessite pas d’installation sur le système de l’utilisateur, mais permet à tous d’accéder au service avec un simple navigateur, quelque soit leur système. Seuls les nœuds pleins devront conserver l’intégralité de la blockchain, et seuls les acteurs spécialisés du réseau, les entreprises émettrices de titres notamment, devront se préoccuper des antshares et des antcoins, tout cela restera invisible pour l’utilisateur lambda, qui n’aura qu’à se préoccuper de ses RMB.

Pouvez-vous nous donner quelques statistiques sur la campagne de crowdfunding ?

Nous avons atteint notre objectif de 2100btc, ce qui au cours actuel représente 4 620 000RMB environ [ndt : à peu près 675 000€]. Les parts vendus représentant 15% de la capitalisation totale que nous espérons atteindre, la valeur totale d’Antshares peut donc s’évaluer à environ 30 millions de RMB [ndt : environ 4 386 000€].

Il y a eu en tout 267 investissements provenant de 186 comptes WeAngel, soit en moyenne un investissement de 11,29btc par compte.

Sur les deux graphiques ci-dessous, on peut voir que la campagne a connu deux moments « chauds », le premier et le dernier jour.

En abscisse, la durée de la campagne, en ordonnée, le montant cumulé des investissements
En abscisse, la durée de la campagne, en ordonnée, le montant cumulé des investissements

 

En abscisse, idem, en ordonnée, le montant des investissements unitaires
En abscisse, idem, en ordonnée, le montant des investissements unitaires

Nous remercions chaleureusement ces 186 investisseurs de leur confiance et de leur soutien, mais nous nous voulons aussi nous excuser auprès de tous ceux qui auraient voulu participer et qui en ont été empêché par la conclusion trop rapide de la campagne. Nous espérons conserver le soutien de la communauté, et nous remercions 8btc.com de suivre si attentivement notre projet !

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Meetup Bitcoin NUMA : compte-rendu https://le-coin-coin.fr/3026-meetup-numa-2-novembre/ https://le-coin-coin.fr/3026-meetup-numa-2-novembre/#respond Sun, 08 Nov 2015 08:00:23 +0000 https://le-coin-coin.fr/?p=3026 Je me suis à nouveau glissé incognito parmi la foule bigarrée de curieux et d’enthousiastes conviée par Julien Hazan de Money Push au NUMA ce lundi. Quatre entrepreneurs dans le domaine de Bitcoin et de la Blockchain venaient présenter leurs projets dans un pitch de quelques minutes, devant une assistance nombreuse (plus de 100 personnes), […]

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Je me suis à nouveau glissé incognito parmi la foule bigarrée de curieux et d’enthousiastes conviée par Julien Hazan de Money Push au NUMA ce lundi. Quatre entrepreneurs dans le domaine de Bitcoin et de la Blockchain venaient présenter leurs projets dans un pitch de quelques minutes, devant une assistance nombreuse (plus de 100 personnes), venue là pour leur poser des questions, au contraire de votre serviteur qui comme toujours n’était là que pour profiter du buffet et de la bière.

L’assistance était plus nombreuse que celle de la plupart des meetups auxquels j’ai eu l’occasion de participer par le passé. Outre les visages connus, beaucoup de simples curieux qui semblaient entendre parler de Bitcoin à peu près pour la première fois, et aussi une proportion relativement importante de femmes, ce qui est plutôt une bonne nouvelle, en espérant que ce soit une tendance qui se confirme par la suite.

Le premier intervenant, Antoine Ferron, n’est pas inconnu au lecteur puisqu’il était déjà venu présenter Goochain Citadelle au précédent meetup chroniqué sur ce site. Qu’à cela ne tienne, puisqu’il insiste, je vais expliquer à nouveau son projet : Goochain est le moteur de recherche de la blockchain, et permet de retrouver facilement des transactions enregistrées grâce à une sélection confortable de critères et de paramètres de recherche : montant, date, hash etc.

Citadelle est un hardware wallet très similaire au Ledger Wallet, mais beaucoup moins cher car de facture plus simple et réduit à l’essentiel. Il diffère également de son grand frère par quelques fonctions de sécurité, mais c’est a priori un aussi bon produit, sûr et peu onéreux, pour le moment disponible uniquement en prévente.

Derrière Goochain Citadelle se trouve Albizia Technologies, dont il ne me semble pas qu’Antoine ait parlé la dernière fois. Albizia fournirait à terme des services de conseil sur les sujets liés à Bitcoin, mais cela demanderait de plus amples présentations, peut-être la prochaine fois ?

Le deuxième intervenant, Clément Francomme, est venu de la pluvieuse et lointaine Lille pour nous présenter Utocat, une application destinée aux commerçants, et dont la fonction est de convertir instantanément les bitcoins en euro. Pour le dire autrement, le client peut payer en bitcoins et le commerçant de son côté ne verra que le montant en euro sur son compte en banque.

Ça c’est ce que ceux qui avaient regardé le site officiel d’Utocat ou bien lu les articles déjà parus cette année savaient déjà, en revanche la présentation de lundi concernait la problématique des transactions internationales et des conversions de devises, notamment lors d’achats effectués auprès de fournisseurs chinois. Utocat permettrait, grâce à Bitcoin, de diviser les frais par 2 sur une transaction euro/RMB, et promet dès aujourd’hui un paiement en 3 jours de compte à compte, puis 1 jour à terme. Une limite toutefois : Utocat est conçu pour les transactions inférieures à 100 000€. Utocat en est actuellement à la phase de Proof of Concept (POC), mais vise à atteindre une masse critique de transactions effectuées dès 2016.

Fabrice Drouin et Pierre-Marie Padiou sont deux chercheurs spécialistes des systèmes distribués complexes, qui croient dans le potentiel de Bitcoin et de la Blockchain et ont créé Acinq pour développer des projets basés sur ces technologies. Ils ont présenté trois des projets sur lesquels ils travaillent actuellement, autour des concepts d’accessibilité, de sécurité et de scalabilité :

  • Le premier d’entre eux, Flipcoin, est un exchange qui permet d’acheter, mais pas de vendre des bitcoins.
  • Le deuxième, Displaycard, vise à créer un hardware wallet muni d’un écran et d’un clavier. Celui-là me rappelle quelque chose
  • Le troisième projet auquel Fabrice et Pierre-Marie participent, Lightning, est un projet open-source visant à résoudre le problème du nombre de transactions simultanées aujourd’hui permis par la blockchain (seulement 7 transactions par seconde) et celui du temps de confirmation (aujourd’hui on considère une transaction comme sûre après 6 confirmations, soit environ 1h).

Enfin le dernier intervenant de la soirée, Gonzague Grandval, est venu présenter un projet déjà bien connu des amateurs, Paymium. Paymium remplit deux fonctions, d’abord celle de place de marché en bitcoins et en euros, ensuite celle d’un service de paiement qui permet à un commerçant d’encaisser un paiement en bitcoins et de le convertir immédiatement en euros. Le site de e-commerce Showroomprivé.com a récemment passé un accord avec Paymium pour permettre à ses clients de payer en bitcoins.

Paymium prépare actuellement une app mobile, qui permettra de vendre et d’acheter des bitcoins depuis son téléphone, mais aussi de le transformer en terminal de paiement mobile.

Toujours concernant le paiement, un partenariat est en cours avec Ingenico afin d’inclure le paiement en bitcoins sur les nouveaux terminaux de paiement pour les professionnels.

Lors de la séance de questions / réponses, un des participants qui n’est certainement pas inconnu de mes lecteurs a posé la question du paiement de salaires en bitcoins. L’idée étant que tant que les seuls moyens de gagner des bitcoins seront le minage et l’achat contre des devises fiat, Bitcoin ne pourra que difficilement s’imposer comme un moyen d’échange réellement présent dans la vie quotidienne. Le moment où il deviendra possible d’être rémunérer de son travail en bitcoins marquera donc une étape majeure dans son adoption par un public plus large. Gonzague a reconnu qu’en dehors de quelques primes, les salariés de Paymium n’ont jusqu’à maintenant jamais été rémunérés en bitcoins. Son explication ne manque certes pas de bon sens : rémunérer intégralement un salarié en bitcoins, aujourd’hui en France, relève du cauchemar juridique et comptable, et cette énergie est pour le moment mieux dépensée sur des projets plus constructifs.

Un autre participant, directeur d’un site communautaire asiatique dont le nom m’a malheureusement échappé sur le moment, a alors pris la parole pour dire que ses développeurs en Chine étaient depuis peu intégralement rémunérés en bitcoins. Si par hasard lui-même ou quelqu’un qui le connaîtrait lisait ces quelques lignes, je l’invite à laisser le nom du site en question dans les commentaires, je pense ne pas être le seul intéressé par plus de détails.

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Buttercoin annonce sa fermeture https://le-coin-coin.fr/2261-buttercoin-annonce-sa-fermeture/ https://le-coin-coin.fr/2261-buttercoin-annonce-sa-fermeture/#respond Mon, 06 Apr 2015 16:57:16 +0000 http://le-coin-coin.fr/?p=2261 Buttercoin, l’exchange américain , fermera ses portes cette semaine, faute d’investissements pour continuer le financement de la plateforme. Dans un message adressé à leurs clients et posté sur leur site, l’équipe Buttercoin annonce que l’échangeur fermera le vendredi 10 Avril à 11 pm PST ( 08h en France), n’ayant pas réussi à trouver une source […]

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Buttercoin, l’exchange américain , fermera ses portes cette semaine, faute d’investissements pour continuer le financement de la plateforme.

Dans un message adressé à leurs clients et posté sur leur site, l’équipe Buttercoin annonce que l’échangeur fermera le vendredi 10 Avril à 11 pm PST ( 08h en France), n’ayant pas réussi à trouver une source de financement.

PAS DE PERTES POUR LES CLIENTS

Ça a été une aventure merveilleuse et nous sommes ravis d’avoir créé un service que tant de gens apprécient. Avec la baisse d’intérêt des investisseurs de la Silicon Valley pour le bitcoin, nous n’avons pas été en mesure de susciter suffisamment  l’intérêt des capital risqueurs pour continuer le financement de Buttercoin

Nous restons sécurisé et solvable à 100% avec tous les fonds des clients.

Les fonds qui n’ont pas fait l’objet d’un retrait manuel avant la date du 10 avril à 11h PST seront convertis en dollars, puis envoyés sur le dernier compte bancaire connu, ou directement envoyés de cette façon s’ils étaient déjà en dollars.

La plate-forme manquera à sa base d’utilisateurs qui cherchait une alternative à Coinbase et Bitstamp pour l’achat de bitcoins. Mais contrairement à d’autres fermetures, Buttercoin est tout de même solvable ce qui permettra aux utilisateurs de retrouver la totalité de leur solde.

LE BITCOIN EN PERTE D’ ATTRACTIVITÉ ?

L’équipe de Buttercoin avait levé environ 1,6 million de dollars auprès d’investisseurs, dont Alexis Ohanian co fondateur de Reddit, Y Combinator, Centralway Ventures, Google Ventures et Wedbush Securities.

Pourtant, en dépit de ces bailleurs de fonds influents, il semble que les investisseurs sont désormais moins enclins à investir dans Bitcoin. D’autant plus que le marché des changes dans l’environnement Bitcoin est dominé par de grandes sociétés comme Coinbase ou Bitpay ayant reçu plusieurs millions de dollars d’investissement, ce qui rend les chances de percer véritablement le marché moins probable pour un acteur nouveau. Même si celui-ci est soutenu par des investisseurs et des institutions de renoms.

Source : TechCrunch

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Ledger lève 1,3 million d’euros https://le-coin-coin.fr/2077-ledger-leve-13-million-deuros/ https://le-coin-coin.fr/2077-ledger-leve-13-million-deuros/#comments Thu, 19 Feb 2015 14:47:51 +0000 http://le-coin-coin.fr/?p=2077 Ledger, une startup française spécialisée dans les solutions de sécurisation par carte à puce pour les portefeuilles Bitcoin et identités numériques, a annoncé aujourd’hui avoir levé 1,3 million d’euros auprès de XAnge Capital, filiale de la Banque Postale, et de plusieurs business angels. Le Ledger Wallet, est un portefeuille Bitcoin sur carte à puce qui permet à […]

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Ledger, une startup française spécialisée dans les solutions de sécurisation par carte à puce pour les portefeuilles Bitcoin et identités numériques, a annoncé aujourd’hui avoir levé 1,3 million d’euros auprès de XAnge Capital, filiale de la Banque Postale, et de plusieurs business angels.

Le Ledger Wallet, est un portefeuille Bitcoin sur carte à puce qui permet à ses utilisateurs de verrouiller leurs codes privés et de se prémunir contre toute intrusion lors des transactions. A terme, Ledger a comme objectif la protection des identités numériques pour toutes les applications basées sur la technologie blockchain, dont Bitcoin n’est qu’une première itération.

Ci dessous le communiqué de presse :

Spécialiste de la sécurité carte à puce pour portefeuilles Bitcoin, Ledger lève 1,3M€ auprès de XAnge et de business angels

Ledger lève 1,3M€ en amorçage pour accélérer le développement de ses solutions de sécurisation carte à puce pour portefeuilles Bitcoin et identités numériques. ​Le tour de 1,3M€ a été mené par XAnge Capital ​2 (deuxième génération de fonds de capital innovation géré par XAnge)​, accompagné de Pascal Gauthier (ex COO Criteo), Hi-Pay (groupe Hi-Media), Fred Potter (DG Netatmo), Thibaut Faurès Fustel de Coulanges (VP Rentabiliweb Group) ainsi qu’Alain Tingaud Innovations.

Ledger, récemment décrite par Gavin Andresen (Chief Scientist, Bitcoin Foundation ) dans Fortune Magazine comme “ une exemple d’innovation permettant de rendre l’ usage du Bitcoin plus simple et plus sûr ”, est une jeune startup française qui a su, en quelques semaines, devenir une référence en terme de sécurité et d’usage sur le marché international des portefeuilles Bitcoin.

Si les experts sont unanimes sur le fait que le protocole Bitcoin est, de manière intrinsèque, extrêmement fiable, la sécurité personnelle des portefeuilles repose toutefois sur l’ utilisateur final qui doit protéger ses clés privées, c’est-à-dire ses identités d’ accès. Le Ledger Wallet, portefeuille Bitcoin sur carte à puce, propose une interface hardware + software simple et accessible, qui offre un niveau de sécurité éprouvé. En verrouillant les codes privés et en prémunissant les transactions de l’usager contre toute intrusion, Ledger lève ainsi un frein à l’adoption grand public du Bitcoin. A terme, Ledger a comme objectif la protection des identités numériques pour toutes les applications basées sur la technologie blockchain, dont Bitcoin n’est qu’une première itération.

“Avoir réussi ce closing moins de deux mois après le lancement public de nos solutions est l’ indicateur non seulement de l’intérêt grandissant pour l’écosystème Bitcoin, mais aussi du très fort différenciateur technologique qu’apporte Ledger sur le marché”, constate Eric Larchevêque, président et co-fondateur de Ledger. “Notre équipe technique,menée par Nicolas Bacca, concentre plusieurs décennies d’expertise dans les domaines de la sécurité, carte à puce, cryptographie et hardware embarqué.”

“​XAnge se passionne pour l’identité numérique telle qu’elle est proposée par Ledger, note Cyril Bertrand, Directeur Associé chez XAnge : l’alliance d’un wallet à ultra haute sécurité avec la confiance distribuée de la Blockchain. Cet investissement s’ inscrit par ailleurs dans l’expertise Fintech de l’ équipe XAnge, à la suite des participations dans Currency Cloud, KKBB, Fidor et Lydia. »

Forte de ce nouveau capital, l’année 2015 verra le déploiement de l’offre Ledger s’accélérer considérablement, avec l’ouverture d’une filiale aux Etats-Unis, la mise en place d’un réseau de distribution international, la consolidation de la marque et l’élargissement de la gamme de produits.

A propos de Xange

FilialedelaBanquePostale,XAngePrivateEquityestunesociétédegestiondeportefeuilleagréée par l’AMF pour l’activité de capital investissement. La société dispose également d’un agrément AIFM (Alternative Investment Fund Manager). Implantée en France et en Allemagne, XAnge est structurée autour de 2 métiers :

Capital Innovation : investissement dans des start-ups innovantes via les fonds XAnge Capital et les FCPI collecté par La Banque Postale.

Capital Développement : investissement dans des PME de tous secteurs en phase de croissance ou de transmission via les fonds XPansion. Sa présence dans les deux principales économies d’Europe Continentale donne à XAnge un atout supplémentaire au service de ses participations.

Le montant total des capitaux conseillés ou gérés par XAnge Private Equity s’élève à 350 M€.

www.xange.fr

A propos de Ledger

Fondée en janvier 2015, Ledger compte 15 salariés, avec ses bureaux et un showroom dans le “Sillicon Sentier” à Paris, une unité de production à Vierzon ( Cher ), et depuis peu un bureau à San Francisco. Après le lancement du Ledger Wallet Nano en décembre 2014 et des ventes dans plus de 50 pays, Ledger développe sa gamme de produits et solutions de sécurité, avec notamment l’ ajout des compatibilités Near Field Communication (NFC) et Bluetooth Low Energy (BLE), ainsi qu’une première version dédiée au Trusted Execution Environment (TEE).

La société Legder a été accompagnée par Amarys Finance en tant que conseil en corporate finance. Hortense Rouvier (Lawways) et Philippe Didider (Didier & Levy) ont été respectivement les conseils juridiques de la société et de Xange Private Equity.

ACTUALITES DE LEDGER 1​ER​ TRIMESTRE 2015

Lauréate du concours Business France Awards 2015​ , catégorie « Coupdecœur ». Ce prix sera remis par Mme Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargé du Numérique

TedX Lille​ “Graîne de changement” (speaker : Eric Larchevêque, président de Ledger)

Mobile World Congress​, plus grand salon mondial de la téléphonie mobile, à Barcelone (Espagne) avec Ubifrance

CES Las Vegas ​(Nevada, USA), grand messe de l’électronique grand public,parmiles160 entreprises françaises

Finaliste de l’incubateur South by Southwest d’Austin ​(Texas, USA)

French Tech Pavillon​ à ce même événement (SXSW d’Austin)

Finaliste du Challenge des services Sans Contact ​(Paris, Ministère de l’Economie)

Scale 11 du CeBIT​, salon leader des nouvelles technologies à Hanovre (Allemagne)

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